Vous êtes intéressé par la solution de l’affacturage pour votre entreprise ? Vous hésitez, car cela vous semble un peu compliqué à comprendre ? Rassurez-nous : une fois que l’on connaît le vocabulaire utilisé, cela paraît tout de suite beaucoup plus simple !
Les termes de base
Avant tout, il faut savoir que le terme « affacturage » et que le terme « factoring » désignent la même chose : une solution de financement pour les entreprises.
Lorsque vous lirez des informations sur l’affacturage, vous risquez aussi de tomber sur le terme « factor ». Il s’agit tout simplement de la société qui gère la solution de financement.
Bon à savoir : le terme « factoring » dérive du mot latin « factor », qui signifie « agent » ou « intermédiaire ». Historiquement, l’affacturage était utilisé dans le commerce international pour financer les opérations commerciales entre les entreprises de différents pays.
L’affacturage est une solution de financement à court terme qui permet aux entreprises de céder leurs créances commerciales (factures) à un organisme financier, appelé factor. Celui-ci avance généralement une partie du montant des factures dès leur cession, ce qui permet à l’entreprise de disposer rapidement de liquidités.
- Factor : en plus de financer les factures, le factor se charge de la gestion du recouvrement des créances, ainsi que de la relance des clients en cas de retard de paiement. Certains factors proposent également une assurance contre les impayés, protégeant ainsi l’entreprise en cas de défaut de paiement du client.
- Affacturage avec recours : fans ce type de factoring, l’entreprise reste responsable du remboursement des avances au factor en cas de non-paiement par le client. L’affactureur a le droit de réclamer à la société les montants avancés.
- Affacturage sans recours : ici, le factor assume le risque de non-paiement par le client. En d’autres termes, si le client ne paie pas la facture, c’est l’affactureur généralement exprimée en pourcentage du montant des factures cédées.
- Affacturage de balance : il s’agit d’un type de factoring où seules les factures d’un montant élevé ou d’une certaine catégorie sont cédées à l’affactureur. Cela permet à l’entreprise de garder un certain contrôle sur la gestion de ses créances.
- Factor export : C’est une solution d’affacturage dédiée aux entreprises exportatrices. Elle permet de financer les créances à l’international et d’assurer leur paiement, ce qui est particulièrement utile en cas de transactions avec des clients étrangers.
Un lexique pour vous aider
Comme vous pouvez vous en douter, le vocabulaire de l’affacturage est très riche. Le plus simple si vous ne comprenez pas un terme est de vous rendre sur le lexique de notre site Internet : vous y retrouverez des définitions simples, mais toujours très complètes. Par exemple, vous découvrirez enfin ce qui se cache sous les termes factor export, commission de factoring et affacturage de balance.
Et n’oubliez pas que si vous avez besoin de renseignements complémentaires, nos conseillers sont à votre service et vous expliqueront tout ce qui y a à savoir sur notre solution de financement !
- Cession de créances : processus par lequel une entreprise transfère ses factures clients à un factor en échange d’une avance de trésorerie.
- Crédit documentaire (Letter of Credit) : un instrument financier utilisé en commerce international, souvent lié à l’affacturage export, qui garantit le règlement du vendeur par une banque, même en cas de défaut de paiement du client.
- Ligne d’affacturage : le montant maximum que le factor est disposé à avancer à l’entreprise pour ses créances cédées.
- Subrogation : le droit du factor de se substituer à la société cédante pour récupérer le montant des créances auprès des clients débiteurs.
- Crédit interentreprises : forme de prêt où un fournisseur accorde un délai de paiement à une autre entreprise pour les biens ou services fournis.
- Plafond d’encours : la limite de crédit accordée par le factor pour chaque client débiteur de la société cédante.
- Anticipation (ou avance) : le montant donné par le factor au fournisseur après la cession des factures, souvent entre 70% et 90% du montant total des facturations.
- Mainlevée : processus par lequel le factor libère les sommes retenues (la retenue de garantie) à l’entreprise une fois que les créances ont été payées intégralement par les clients.
- Retenue de garantie : pourcentage du montant des factures cédées que le factor conserve en réserve jusqu’au paiement effectif par les clients, pour couvrir les éventuels risques d’impayés.
- Effet de commerce : un document ou titre négociable représentant une créance, souvent utilisé dans les transactions commerciales. Les effets de commerce peuvent être inclus dans le contrat d’affacturage.
- Recouvrement amiable : les actions entreprises par le factor pour recouvrer les créances avant de recourir à des procédures judiciaires.
- Déconfiture : une situation où le débiteur ne peut plus honorer ses dettes, ce qui entraîne un risque accru pour l’entreprise cédante si elle utilise un affacturage avec recours.
- Affacturage confidentiel : un type d’affacturation où les acheteurs de la société ne sont pas informés que leurs créances ont été cédées à un factor.
- Commission de service : frais supplémentaires facturés par le factor pour les prestations annexes, comme la gestion des comptes clients ou l’assurance-crédit.
- Affacturage inversé (Reverse Factoring) : contrairement à la formule traditionnel, ici c’est l’acheteur qui met en place l’affacturage pour garantir le paiement de ses fournisseurs.
- Contrat de factoring : l’accord juridique qui définit les termes et conditions entre l’entreprise cédante et le factor.
- Délais de paiement : le temps accordé par l’affactureur aux débiteurs pour régler les factures.
- Encaissement : le processus par lequel le factor perçoit les paiements des factures directement des clients de l’entreprise.